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Les faces cachées de James Dean

Les faces cachées de James Dean

Avec seulement trois films au compteur, James Dean, mort à 24 ans dans un accident de voiture, est passé de jeune premier à celui de mythe pour toute une génération. Avec Vivre vite, Philippe Besson a voulu mieux connaître le héros de La fureur de vivre, 60 ans après sa disparition. Sa beauté fracassante et son air de bad boy, entre autre, lui ont permis d’avoir les plus femmes dans son lit mais pas que…

Qui est ce garçon devenu une idole ? Philippe Besson dans un livre à la croisée des chemins entre biographie, roman et fantasme, tente d’apporter sa réponse.

James Dean est un gamin qui a connu une terrible fêlure à l’âge de neuf ans quand il perd sa mère adorée. Son père, ne pouvant l’élever seul, va alors le confier à ses oncles et tantes au fin fond des Etats-Unis, dans l’Indiana. Cette nouvelle famille très aimante, va faire de lui un garçon de ferme, avec une enfance paysanne et insouciante malgré la douleur infligée par ce drame.

Besson prend le parti que cette blessure originelle ne sera jamais guérie et explique son goût pour la comédie, pour le travestissement et pour le désir de devenir quelqu’un d’autre.

Bien qu’un peu rugueux, quand il rentre dans une pièce et commence à parler, tout le monde le regarde et tombe sous le charme. Sa professeure d’art dramatique va comprendre qu’elle a face à elle un jeune homme au talent hors norme et va le guider vers le théâtre. Rapidement James Dean prend gout à la scène, aime se montrer et séduire. Séduire, non seulement les belles femmes mais aussi les hommes. Car c’est sur ce point que Philippe Besson porte la plume plus loin. Le gendre idéal aimait les hommes et ne se privait pas d’attirer dans son lit ceux qui lui plaisait ou pouvait lui être utile.

Le romancier laisse libre court à ses fantasme quand il imagine ce que ressent Paul Anderson, un comédien séduit par James Dean: « Il a fait gonfler ma queue avec sa main et puis il s'est agenouillé et il l'a mise dans sa bouche, et moi, je me souviens de sa langue sur mon gland, on ne m'avait jamais traité de cette manière. »

Au gré des chapitres, Besson fait parler tour à tour James Dean lui même, mais aussi tous ceux qui ont côtoyé l’éternel jeune premier.

Un roman agréable et très rapide à lire.

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S
J'apprécie votre blog, n'hésitez pas a visiter le mien.<br /> Cordialement
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L
Très beau livre sur un géant du cinéma qui n'a pas fait que séduire des conquêtes féminines! On devrait en faire un film de sa biographie!
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L
Très beau livre sur un géant du cinéma qui n'a pas fait que séduire des conquêtes féminines! On devrait en faire un film de sa biographie!
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